Sommaire
- Vocabulaire
- Triangles égaux
- Le triangle isocèle
- Inégalités dans le triangle
- Angles
- Cercle circonscrit
- Théorèmes des milieux
- Centre de gravité
- Triangles équivalents
- Le triangle rectangle
- Cercle inscrit
- Orthocentre
- Théorème de Thalès
- Triangles semblables
- Preuves
- Compléments
- Ordre logique des théorèmes
1. Vocabulaire
Un triangle est un polygone ayant trois côtés. Dans le triangle ABC, les points A, B et C sont les sommets, les segments [AB], [BC] et [CA] sont les côtés, les angles saillants , et sont les angles intérieurs, on les note respectivement , et .
Les segments [AB] et [AC] sont les côtés adjacents à l’angle , le segment [BC] est le côté opposé à l’angle .
Un triangle plat a ses trois sommets alignés.
On appelle vrai triangle un triangle dont les sommets ne sont pas alignés.
Un triangle rectangle a un angle droit. Le côté opposé à l’angle droit est l’hypoténuse, les angles adjacents à l’angle droit sont les cathètes.
Un triangle équilatéral a trois côtés égaux.
Un triangle isocèle a (au moins) deux côtés égaux. Lorsque seuls deux côtés sont égaux, leur sommet commun est dit principal, le troisième côté est la base.
2. Triangles égaux
Définition. Deux triangles égaux ont les côtés égaux (chacun à chacun) et les angles égaux (chacun à chacun). Les triangles ABC et A’B’C’ sont égaux, on a :
Remarque. Dans deux triangles égaux, les angles égaux sont opposés aux côtés égaux.
Les « cas d’égalité » suivants sont des conditions suffisantes pour que deux triangles soient égaux.
Premier cas d’égalité. Si deux triangles ont un angle égal compris entre deux côtés respectivement égaux alors les deux triangles sont égaux.
Si et alors et
On admet sans preuve ce premier cas d’égalité.
Deuxième cas d’égalité. Si deux triangles ont un côté égal adjacent à deux angles respectivement égaux alors les deux triangles sont égaux.
Si et alors et
Application.Des segments de droites parallèles compris entre deux droites parallèles sont égaux, autrement dit, les côtés opposés d’un parallélogramme sont égaux.
Troisième cas d’égalité. Si deux triangles ont les côtés égaux (chacun à chacun) alors les deux triangles sont égaux.
Si et alors et
3. Le triangle isocèle
Théorème. Si un triangle a deux côtés égaux alors les angles opposés sont égaux.
Réciproquement, si un triangle a deux angles égaux alors les côtés opposés sont égaux.
Conséquence. Dans un triangle équilatéral les trois angles sont égaux. Réciproquement si un triangle a trois angles égaux alors c’est un triangle équilatéral.
Théorème. Dans un triangle, si deux côtés sont égaux alors la droite qui passe par leur sommet commun et le milieu du côté opposé est perpendiculaire à ce côté.
Réciproquement, si la droite qui passe par un sommet et par le milieu du côté opposé est perpendiculaire à ce côté alors les deux autres côtés sont égaux.
4. Inégalités dans le triangle
Théorème. Dans un vrai triangle, un côté quelconque est inférieur à la somme des deux autres et supérieur à leur différence.
Remarque. On donne trois longueurs, si la plus grande est inférieure à la somme des deux autres alors on peut construire un triangle dont les côtés sont égaux à ses longueurs.
5. Angles
Axiome. Par un point extérieur à une droite il ne passe qu’une seule droite parallèle à cette droite.
Théorème. Dans un triangle, la somme des angles (intérieurs) est égale à un angle plat.
Conséquence. Si deux triangles ont deux angles respectivement égaux et le côté opposé à l’un des angles égal alors les deux triangles sont égaux.
6. Cercle circonscrit
Rappel. Si un point est sur la médiatrice d’un segment alors il est équidistant des extrémités de ce segment.
Réciproquement, si un point est équidistant des extrémités d’un segment alors il est sur la médiatrice de ce segment.
Remarque. c’est une reformulation du théorème relatif à l’axe d’un triangle isocèle.
Théorème. Dans un triangle, les médiatrices des côtés sont concourantes, le point de concours est le centre du cercle circonscrit au triangle.
7. Théorèmes des milieux
Théorème 1. Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et si elle est parallèle à un deuxième côté alors elle passe par le milieu du troisième côté.
Théorème 2. Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés alors elle est parallèle au troisième côté.
Théorème 3. Dans un triangle, le segment qui joint les milieux de deux côtés est égal à la moitié du troisième côté.
Définition. Le triangle IJK dont les sommets sont les milieux des côtés du triangle ABC s’appelle le triangle médian du triangle ABC.
8. Centre de gravité
Définition. Dans un triangle, la médiane issue d’un sommet est la droite ou le segment qui joint ce sommet au milieu du côté opposé.
Théorème. Dans un triangle, les médianes se coupent en un point situé au tiers de chacune d’elles à partir du côté correspondant.
Remarque. Le point de concours est le centre de gravité de la surface intérieure au triangle.
9. Triangles équivalents
Définition. Deux triangles équivalents sont deux triangles qui ont des aires égales.
Principes.
- Deux triangles égaux ont des aires égales
- Si deux polygones se décomposent en triangles respectivement équivalents alors les deux polygones ont des aires égales.
- Si deux triangles s’adjoignent à des triangles équivalents en formant des polygones d’aires égales alors les deux premiers triangles sont équivalents.
Définition. Dire qu’un triangle a pour base b et pour hauteur h signifie qu’un côté a pour longueur b et que le somme opposé est à la distance h de ce côté.
Théorème. Si deux triangles ont des bases et hauteurs respectivement égales alors ces triangles sont équivalents.
10. Le triangle rectangle
Théorème. Dans un triangle rectangle l’hypoténuse est le côté le plus long.
Premier cas d’égalité. Si deux triangles rectangles ont l’hypothénuse égal et un angle aigu égal alors ils sont égaux.
Deuxième cas d’égalité. Si deux triangles rectangles ont l’hypothénuse égal et un autre côté égal alors ils sont égaux.
Théorème. Dans un triangle rectangle la médiane issue du sommet de l’angle droit mesure la moitié de l’hypoténuse.
Remarque. Dans un triangle rectangle, le centre du cercle circonscrit est le milieu de l’hypoténuse.
Théorème. Dans un cercle, si un triangle a pour sommets un point du cercle et les extrémités d’un diamètre alors le triangle est rectangle.
Théorème. Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
Réciproquement, dans un triangle, si le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des deux autres côtés alors le triangle est rectangle.
11. Cercle inscrit
Rappel. A l’intérieur d’un angle, si un point est sur la bissectrice de l’angle alors il est équidistant des côtés.
Réciproquement, à l’intérieur d’un angle, si un point est équidistant des côtés alors il est sur la bissectrice de cet angle.
Théorème. Dans un triangle, les bissectrices des angles intérieurs sont concourantes, le point de concours est le centre du cercle inscrit dans le triangle.
12. Orthocentre
Définition. Dans un triangle, la hauteur issue d’un sommet est la droite ou le segment qui joint ce sommet au côté opposé perpendiculairement.
Remarque. On peut avoir à prolonger un côté pour obtenir le pied de la hauteur.
Théorème. L’aire d’un triangle est égale au demi-produit d’un côté par le hauteur qui lui est perpendiculaire.
Théorème. Dans un triangle, les hauteurs sont concourantes, le point de concours est appelé orthocentre du triangle.
13. Théorème de Thalès
Théorème. Dans un triangle ABC, si une droite parallèle à (BC) coupe [AB] en un point E et [AC] en un point F alors on a :
Réciproquement, si une droite coupe [AB] en un point E et [AC] en un point F avec
alors cette droite (EF) est parallèle à (BC).
14. Triangles semblables
Définition. Deux triangles semblables ont les angles égaux (chacun à chacun) et les côtés proportionnels (chacun à chacun). Les triangles ABC et A’B’C’ sont semblables, on a :
et
Un coefficient de proportionnalité entre les côtés de l’un des triangles et les côtés de l’autre est appelé rapport de similitude.
Remarque. Dans deux triangles semblables, les côtés proportionnels sont opposés aux angles égaux.
Les « cas de similitudes » suivants sont des conditions suffisantes pour que deux triangles soient semblables.
Premier cas de similitude. Si deux triangles ont deux angles respectivement égaux alors ils sont semblables.
Si et alors et
Deuxième cas de similitude. Si deux triangles ont un angle égal compris entre deux côtés respectivement proportionnels alors les triangles sont semblables.
Si et alors et
Troisième cas de similitude. Si un deux triangles ont trois côtés respectivement proportionnels alors les triangles sont semblables.
Si alors et
15. Preuves
15.2 Triangles égaux
Soient les triangles ABC et EFG tels que et .
On place sur la demi-droite [FE) le point A’ tel que
Dans le triangle FA’G, on a et , c’est le premier cas d’égalité des triangles, donc les triangles FA’G et BAC sont égaux.
Par conséquent, l’angle est égal à l’angle tout comme l’angle , d’où les points E et A’ sont confondus et le triangle EFG est égal au triangle ABC.
Egalité des segments parallèles
Les segments [AB] et [CD] de droites parallèles sont compris entre les droites parallèles et .
La droite coupe les droites parallèles et , or si une droite coupe des droites parallèles alors elle forme des angles alternes-internes égaux, donc .
On montre de même que .
Dans les triangles ABC et CDA on a : , et le côté commun, c’est le deuxième cas d’égalité, donc les triangles ABC et CDA sont égaux et .
Soient les triangles ABC et EFG tels que et . A partir de la demi-droite [EG) et de l’autre côté que F, on construit le point B’ tel que et .
Dans le triangle EB’G, on a :
donc on est dans le premier cas d’égalité et les triangles EB’G et ABC sont égaux.
Pour terminer la preuve, il suffit de montrer que les triangles EFG et EB’G sont égaux.
On utilise le théorème relatif aux angles d’un triangle isocèle.
Dans le triangle FEB’ on a donc .
Dans le triangle FGB’ on a donc .
Des égalités précédentes on déduit , or et , c’est le premier cas d’égalité, donc les triangles EFG et EB’G sont égaux.
15.3 Le triangle isocèle
Théorème relatif aux angles d’un triangle isocèle
Soit ABC un triangle isocèle en A, on construit le triangle A’B’C’ tel que et .
C’est le premier cas d’égalité donc A’B’C’ est égal à ABC avec :
Or donc et , par conséquent A’C’B’ est égal au triangle ABC avec la signification suivante :
Finalement ce qui prouve le sens direct du théorème.
La réciproque se démontre de façon semblable en utilisant le deuxième cas d’égalité.
Théorème relatif à l’axe d’un triangle isocèle.
Soit ABC un triangle isocèle en A et I le milieu de [BC].
Les triangles AIB et AIC ont les côtés égaux chacun à chacun, c’est le troisième cas d’égalité, donc les triangles AIB et AIC sont égaux et les angles supplémentaires et sont égaux, par conséquent ces angles sont droits.
On démontre la réciproque de façon semblable en utilisant le premier cas d’égalité.
15.4 Inégalités dans le triangle
Inégalités triangulaires.
Soit ABC un vrai triangle, montrons que .
On prolonge le côté [BA] d’un segment [AD] égal à [AC], ainsi le triangle CAD est isocèle en A et d’après le théorème relatif aux angles d’un triangle isocèle, on a .
Or , par conséquent dans le triangle BCD, l’angle en C est supérieur à l’angle en D, un théorème permet d’en déduire que le côté opposé à C est supérieur au côté opposé à D, c’est à dire .
Par construction , donc on a établit que .
On montre de même que et que .
On obtient l’inégalité à partir de en soustrayant AC dans chaque membre. On démontre les autres de façon semblable.
15.5 Angles
Sommes des angles.
Soit la demi-droite telle que ces angles étant situés de part et d´autre de . Soit la demi-droite telle que ces angles étant situés de part et d´autre de .
La droite coupe les droites et en formant les angles et alternes-internes égaux, or si une droite coupe deux droites en formant des angles-alternes égaux alors ces droites sont parallèles, donc .
On montre de même que .
Les droites et sont parallèles à et passent par le point A donc, d’après l’axiome des parallèles, les demi-droites et sont dans le prolongement l’une de l’autre, autrement dit l’angle est plat.
Par conséquent, est égale à un angle plat, c’est à dire est égale à un angle plat.
15.6 Cercle circonscrit
Concours des médiatrices.
Soit ABC un triangle, les médiatrices des côtés et se coupent au point O.
O est sur la médiatrice de donc d’après la caractérisation de la médiatrice on a .
O est sur la médiatrice de donc on a de même , par conséquent et le sens réciproque de cette même caractérisation permet de conclure que O est sur la médiatrice de .
15.7 Théorème des milieux
Premier théorème des milieux.
Soit ABC un triangle, K est le milieu de , la parallèle à passant par K coupe en E, la parallèle à passant par E coupe en F.
(1) Un côté égal.
Les segments et de droites parallèles sont compris entre des droites parallèles donc, d’après le théorème des segments parallèles, . Or donc .
(2) Des angles égaux.
La droite coupe les droites parallèles et , or si une droite coupe des droites parallèles alors elle forme des angles correspondant égaux, donc .
On montre de même les égalités : et , on en déduit .
(3) deux triangles égaux.
Dans les triangles AKE et EFC, on a : , et , c’est le deuxième cas d’égalité, donc , par conséquent E est le milieu de .
Deuxième théorème des milieux.
Soit ABC un triangle, K est le milieu de , J est le milieu de et est la parallèle à passant par K.
Dans le triangle ABC, la droite est parallèle à et passe par le milieu K de donc, d’après le premier théorème des milieux, passe par le milieu J de , autrement dit .
Troisième théorème des milieux.
Soit ABC un triangle, K est le milieu de , J est le milieu de , I est le milieu de .
(1) Les droites parallèles.
Dans le triangle ABC, K est le milieu de et J est le milieu de donc, d’après le deuxième théorème des milieux, .
On montre de même que .
(2) Les angles égaux.
La droite coupe les droites parallèles et , or si une droite coupe des droites parallèles alors elle forme des angles correspondant égaux, donc .
On montre de même que .
(3) Les triangles égaux.
Dans les triangles AKJ et KBI, on a : , et , c’est le deuxième cas d’égalité, donc les triangles AKJ et KBI sont égaux.
Finalement, et est égal à la moitié de .
15.8 Centre de gravité
Dans un triangle ABC, on nomme G le point d’intersection des médianes [BJ] et [CK], D est le milieu de [BG] et E le milieu de [CG].
Dans le triangle ABC, d’après les premier et troisième théorèmes des milieux, (JK)//(BC) et .
Dans le triangle GBC, d’après les mêmes théorèmes des milieux, (DE)//(BC) et .
Par conséquent, dans le quadrilatère (non croisé) JKDE, les côtés opposés [JK] et [DE] sont parallèles et égaux, d’où JKDE est un parallélogramme, d’après le théorème relatif aux diagonales d’un parallélogramme, on a et .
Il suit que le point G est situé au deux tiers des médianes [BJ] et [CG].
On montre de même qu’en général deux médianes d’un triangle se coupent aux deux-tiers, d’où les trois médianes sont concourantes.
15.10 Le triangle rectangle
Le plus long côté d’un triangle rectangle.
Premier cas d’égalité des triangles rectangles.
Deuxième cas d’égalité des triangles rectangles.
Médiane issue du sommet de l’angle droit.
Triangle inscrit dans un demi-cercle.
15.11 Cercle inscrit
Caractérisation de la bissectrice.
Soit E un point situé sur la bissectrice intérieure de l’angle . La perpendiculaire à passant par E coupe en B, la perpendiculaire à passant par E coupe en C.
Les triangles ABE et ACE sont rectangles en respectivement B et C, ils ont le côté commun et les angles , égaux, c’est le premier cas d’égalité des triangles rectangles, donc les triangle AEB et AEC sont égaux et
La réciproque se démontre de façon semblable en utilisant le deuxième cas d’égalité des triangles rectangles.
Concours des bissectrices.
Soit ABC un triangle, les bissectrices intérieures des angles et se coupent au point .
est sur la bissectrice intérieure de donc, d’après la caractérisation de la bissectrice, est équidistant des côtés et .
est sur la bissectrice intérieure de donc est équidistant des côtés et , par conséquent est équidistant des côtés et , le sens réciproque de cette même caractérisation permet de conclure que est sur la bissectrice de .
15.12 Orthocentre
15.13 Théorème de Thalès
Théorème réciproque.
15.14 Triangles semblables
16. Compléments
16.1 Vocabulaire
Dans un triangle ABC, on prolonge [BC] par la demi-droite [Cz), l’angle est un angle extérieur du triangle ABC.
Un triangle obtusangle a un angle obtus.
Un triangle acutangle n’a que des angles aigus.
Un triangle scalène n’a pas deux côtés égaux.
16.2 Triangles égaux
Théorème. Si deux triangles ont un angle inégal compris entre deux côtés respectivement égaux alors les troisièmes côtés sont inégaux et au plus grand angle est opposé le plus grand côté.
Réciproquement, si deux triangles ont deux côtés respectivement égaux et le troisième côté inégal alors les angles opposés aux côtés inégaux sont inégaux et au plus grand côté est opposé le plus grand angle.
Théorème. Si deux triangles ont deux côtés respectivement égaux ainsi que l’angle opposé au plus grand d’entre eux alors ces deux triangles sont égaux.
16.3 Le triangle isocèle
Théorème. Dans un triangle, si deux côté sont inégaux alors les angles opposés sont inégaux et au plus long côté est opposé le plus grand angle. Dans le triangle ABC, si alors .
Réciproquement, si deux angles sont inégaux alors les côtés opposés sont ingaux et au plus grand angle est opposé le plus long côté. Si alors .
16.4 Inégalités dans le triangle
Théorème. Si un point M est situé à l’intérieur d’un triangle ABC, alors
15.5 Angles
Théorème. Dans un triangle, un angle extérieur est égal à la somme des angles intérieurs non adjacents à cet angle.
Théorème. Si un point M est situé à l’intérieur d’un triangle ABC, alors l’angle est supérieur à l’angle
16.8 Centre de gravité
Théorème. Dans un triangle ABC, si un point M est sur la médiane issue de A alors il forme des triangles AMB et AMC d’aires égales.
Réciproquement, si un point situé à l’intérieur d’un triangle ABC forme des triangles AMB et AMC d’aires égales alors le point M est sur la médiane issue de A.
Théorème. Chaque bissectrice du triangle médian IJK du triangle ABC, partage le périmètre de ABC en deux lignes brisées d’égales longueurs.
Le centre de gravité du périmètre de ABC est le point de concours des bissectrices de sont triangle médian IJK.
16.11 Bissectrice et cercles exinscrits
Théorème. Dans un triangle, la bissectrice d’un angle intérieur partage le côté opposé en segments proportionnels aux côtés de l’angle.
Réciproquement, si une droite issue du sommet d’un angle partage le côté opposé en segments proportionnels aux côtés de l’angle alors cette droite est la bissectrice de cet angle.
Ce théorème permet de faire une nouvelle preuve du concours des bissectrices des angles intérieurs.
Théorème. Dans un triangle, la bissectrice d’un angle intérieur et les bissectrices des angles extérieurs non adjacents à cet angle sont concourantes. Le point de concours est le centre d’un cercle tangent aux prolongements des côtés du triangle.
16.12 Orthocentre
Théorème. Dans un triangle, l’orthocentre partage chaque hauteur en segments dont le produit est constant.
Théorème. Dans un triangle ABC, les hauteurs issues de B et C coupent le cercle circonscrit aux points respectifs et , le point A partage l’arc en deux arcs égaux.
Théorème. Dans un triangle ABC, les pieds A’, B’, C’ des hauteurs et les milieux I, J, K des côtés sont sur un même cercle qui coupe les segments [HA], [HB], [HC] en leurs milieux.
Ce cercle est appelé cercle d’Euler ou cercle des neufs points.
16.13 Théorème de Thalès
16.14 Triangles semblables
Théorème. Si deux triangles ont des côtés parallèles (chacun à chacun) alors ils sont semblables.
Théorème. Si deux triangles ont des côtés perpendiculaires (chacun à chacun) alors ils sont semblables.
17. Ordre logique des théorèmes
Premier cas d’égalité des triangles (§2)
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